Publié dans Politique

Transition énergétique - Des véhicules neufs exemptés de droits et taxes

Publié le jeudi, 17 novembre 2022

Le projet de loi de Finances pour 2023 instaure une exemption des droits et taxes sur les véhicules neufs, autres que ceux à allumage par compression ou par étincelles. Par cette décision « L’Etat malagasy tient à participer activement à la transition vers les énergies renouvelables pour la limitation de l’utilisation des ressources non renouvelables pour la protection de l’environnement », selon une version du projet de loi de Finances 2023, qui a atterri à notre rédaction.

La catégorie de voitures concernées par cette exemption compte notamment « les voitures électriques et motos électriques, voitures hybrides et motos hybrides neuves ». Si les concessionnaires notamment répercutent cette exonération dans leurs tarifs, le prix de ce type de véhicules devrait donc baisser de façon substantielle pour les nouveaux acquéreurs. 

Parlant toujours de moyens de locomotion, le prix des catamarans et des bateaux de croisière devrait également connaître une baisse significative. En guise de contribution à la politique économique de relance du secteur tourisme, l’Etat instaure dans le projet de loi de Finances 2023 une exemption des droits  et taxes sur les catamarans et bateaux de croisière. « En effet, ce secteur a beaucoup souffert des conséquences de la propagation du virus de Covid-19 pendant presque trois ans, et l’Etat malagasy tient à alléger la reprise des activités suite aux ouvertures de frontières », note à ce titre le projet de texte. Cette disposition avait été annoncée durant la cérémonie de clôture du forum national des investissements pour l'émergence de Madagascar qui s'est tenu au Centre de conférence international d'Ivato et avait été réaffirmée durant la descente du Président de la République à Nosy-Be pour la promotion du tourisme durant le festival Marokintana. 

Plusieurs autres modifications ont également été apportées au tarif des douanes. Le projet de loi cite notamment la mise en place des droits de sortie sur les ressources naturelles non renouvelables car leurs exploitations et exportations doivent apporter leur contribution effective à l’économie nationale et au développement du pays.  Dans le cadre de la préservation et de la production des richesses naturelles et des ressources stratégiques, il est primordial d’entreprendre des actions pouvant supporter en même temps leur conservation et la production de valeurs ajoutées localement. Les exportations des industries sous LGIM possédant des conventions d’établissement avec l’Etat malagasy ne seront pas assujetties à ces droits de sortie.

 

La rédaction

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Editorial

  • Challenge
    Un Malagasy préside les destinées de la Communauté de la région australe de l’Afrique. Rajoelina Andry Nirina, Chef de l’Etat malagasy, a reçu des mains d’Emmerson Dambudzo Mnangagwa, le digne successeur du charismatique et légendaire leader zimbabwéen, l’ancien président Robert Mugabe, le flambeau de la présidence tournante de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, version anglaise). Une organisation sous régionale d’au moins 350 millions d’habitants et dont la raison d’être vise à promouvoir le développement économique ainsi que veiller à l’instauration de l’union sacrée et à la stabilité politique des 16 Etats membres. Il ne s’agit aucunement donc d’un pouvoir régalien colonial ou impérial rappelant les périodes sombres de l’histoire d’occupations étrangères en Afrique. Il est plutôt question d’une Communauté d’Etats souverains partageant une même région.

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